Dans ces foyers domestiques souvent très modestes, les femmes berbères tissent des tapis à partir de tissus déchirés provenant de textiles de récupération. Mille chiffons ou bouts de fils en coton, nylon ou matières synthétiques, plus rarement de la laine participent alors à la fabrication de décors fabuleux. Le contraste entre la pauvreté de la matière et la richesse de la composition ajoute à l’étonnement et au merveilleux de cet art populaire. Alors qu’il y a encore peu de temps, ces tapis n’intéressaient personne et que les marchands de tapis des souks ne les proposaient même pas, un mouvement d’intérêt est né qui va de l’Europe, aux USA et au Japon. Les petit-formats qui sont souvent des tapis de selle sont maintenant encadrés par les galéristes comme des « tapis-tableaux ». A l’inverse de la plupart des techniques européennes de tapisserie qui travaillent à partir d’un modèle ( ou « carton »), la femme berbère n’utilise ni dessin ni croquis préparatoire. C’est en cela que chaque tapis « boucharouette » est une œuvre unique.
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